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J’espère que les naturalistes approuveront les nombreux sous-genres que j’ai cru devoir établir parmi les oiseaux de proie, les passereaux et les oiseaux de rivage ; ils me paraissent avoir apporté la plus grande clarté dans des genres auparavant fort embrouillés. J’ai marqué aussi exactement que je l’ai pu la concordance de ces subdivisions avec les genres de MM. de Lacépède, Meyer, Wolf, Temmink, Savigny, et j’ai rapporté à chacune toutes les espèces dont j’ai pu avoir une connaissance bien positive. Ce travail fatigant sera agréable à ceux qui s’occuperont à l’avenir d’une véritable histoire des oiseaux. Les beaux ouvrages d’ornithologie publiés depuis quelques années, et principalement ceux de M. Le Vaillant, qui sont remplis de tant d’observations intéressantes, et ceux de M. Vieillot, m’ont été fort utiles pour désigner avec précision les espèces qu’ils représentent.

La division générale de cette classe est restée telle que je l’avais publiée en 1798, dans mon Tableau élémentaire[1].

  1. Je n’en fais l’observation que parce qu’un naturaliste estimable (M. Vieillot) s’est attribué, dans un ouvrage tout récent, la réunion des picæ avec les passeres. Je l’avais imprimée dès 1798, tout comme j’avais fait mes autres distributions, de manière à les rendre publiques, dans le Muséum, dès 1811 et 1812.