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AVERTISSEMENT
SUR CETTE SECONDE ÉDITION


La préface précédente expose fidèlement l’état où j’avais trouvé l’histoire des animaux lors de la première publication de ce livre. Cette science a fait, pendant les douze années écoulées depuis, des progrès immenses, soit par les récoltes de nombreux vovageurs aussi instruits que courageux, qui ont exploré toutes les régions du globe, soit par les riches collections que divers gouvernements ont formées et rendues publiques, soit enfin par les savants et beaux ouvrages où l’on a représenté et décrit les espèces nouvelles, et où l’on s’est efforcé de saisir leurs rapports mutuels et de les considérer sous tous les points de vue[1].

J’ai tâché de profiter de ces découvertes autant que mon plan me le permettait, d’abord en étudiant sur nature les objets innombrables arrivés au cabinet du Roi, et en les comparant à ceux qui avaient servi de base à ma première édition, pour en déduire de nouveaux rapprochements ou de

  1. Voyez, à ce sujet, le Discours que j’ai prononcé dans une séance publique de l’Institut, sur les progrès de l’histoire naturelle depuis la paix maritime, imprimé à la fin du 3e volume de mes Éloges.