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La physique ou science naturelle considère la nature sous ces trois rapports. Elle est, ou générale, ou particulière. La physique générale examine, d’une manière abstraite, chacune des propriétés de ces êtres mobiles et étendus que nous appelons les corps. Sa partie appelée dynamique considère les corps en masse, et fixe mathématiquement, en partant d’un très petit nombre d’expériences, les lois de l’équilibre, celles du mouvement et de sa communication ; elle prend dans ses différentes divisions les noms de statique, de mécanique, d’hydrostatique, d’hydrodynamique, d’aérostatique, etc., selon la nature des corps dont elle examine les mouvements. L’optique ne s’occupe que des mouvements particuliers de la lumière ; et les phénomènes qui n’ont pu encore être déterminés que par l’expérience y deviennent plus nombreux.

La chimie, autre partie de la physique générale, expose les lois selon lesquelles les molécules élémentaires des corps agissent les unes sur les autres à des distances prochaines, les combinaisons ou les séparations qui résultent de la tendance générale de ces molécules à s’unir, et des modifications que les diverses circonstances, capables de les écarter ou de les rapprocher, apportent à cette tendance. C’est une science presque tout expérimentale, et qui n’a pu être réduite au calcul.

La théorie de la chaleur et celle de l’électricité, selon le côté par lequel on les envisage, appartien-