Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/152

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des baguettes d’échinides et des Gryphées qui ne sont pas suffisamment distinguées d’ue multitude d’autres corps, dont le gisement n’est pas indiqué et qui, d’après les noms seuls de genres usités alors, ne peuvent être rapportés à une époque déterminée. Dans des roches calcaires différentes, il signale des fossiles sous les noms d’Échinites, d’Orthocératites, de Bélemnites, d’Entrochites, et fait remarquer que ce calcaire (Steinkstein) repose sur le grunstein (diorite). En résumé, dit M. Barrande, à l’ouvrage duquel nous continuons à emprunter ces données, le mémoire de M. Reuss est un des plus intéressants qui aient été faits à cette époque où la géologie et la paléontologie étaient encore si peu avancées en Bohême.

Dans sa description des seigneuries de Kônigshof et de Tocznik, le même observateur[1] s’occupe des montagnes de Kosow, composées de grunstein, de calcaires compactes, de calcaire argileux et de grès argileux plus ou moins ferrugineux ou micacé. Au mont Dlauha-Hora, les calcaires compactes sont remplis de bivalves, d’Orthocératites, etc. Dans la seigneurie de Tocznik particulièrement, Reuss mentionne, avec non moins d’attention, toutes les roches au point de vue minéralogique, mais sans tracer les limites verticales ni horizontales des couches, non plus que leur ordre de superposition normale, omissions bien pardonnables alors dans un pays comme la Bohême, lorsque dans d’autres, où les relations et les communications entre savants étaient plus fréquentes et plus faciles, des lithologistes très-célèbres n’étaient pas plus avancés.

Le petit bassin houiller de Zébrak a été aussi étudié par Reuss comme il l’avait été déjà par Lindacker. De son côté, F. Riepl, dans son coup d’œil sur le terrain houiller de la monarchie autrichienne[2], s’est occupé du bassin carbonifère de

  1. Mayer’s Samml. physik. Aufs., vol. V, p. 98, 1798.
  2. Jahrb. der k. k. potytechn. Institute. Vienne, 1re partie, 1820. — Voy. aussi Fr. Wilibald Schmidt pour l’énumération de quelques trilobites sous le nom d’Entomolithus (Sammlung physik. – ökonom. Aufsütze, vol. 1, p. 100, 1795.)