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tion, totale ou partielle, ne peut avoir lieu légalement sans mon consentement.

« Charles Joliet. »

Voici, certes, de bien grands mots appliqués à une bien petite chose ! J’avoue, d’ailleurs, que je ne comprends guère de quelle façon M. Joliet parviendrait à prouver qu’il a été dépouillé « dans sa propriété littéraire

», et surtout comment il pourrait établir qu’aucun autre que lui n’a pu avoir les renseignements pseudonymiques qu’il s’est si bien et si facilement — de visu et auditu — procurés lui-même.

Je ne citerai pas tous les journaux et recueils anciens et nouveaux, tous les documents de toutes sortes, que j’ai consultés, pillés, fouillés et dépouillés : la nomenclature serait longue et n’offrirait pas un grand intérêt ; mais je dois au moins de publics remercîments à ceux de mes confrères et amis qui ont bien voulu me faire d’aimables communications : Octave Lacroix, Jules Claretie, Alexandre Flan, Édouard Fournier, Henry Houssaye, Fernand de Marescot, Gabriel Dentu, etc. Je citerai tout particulièrement mon ami Georges Decaux, un jeune et intelligent chercheur en même temps qu’un érudit de premier ordre en matière bibliographique, et à qui ce livre doit beaucoup de ses meilleurs et plus sûrs renseignements.

Si, après tout cela, j’ai encore à me reprocher des erreurs, et surtout des omissions, j’en demande hum-