Page:D’Heylli - Dictionnaire des pseudonymes, 2e édition.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
4
ALBANÈS.

si le roman ci-joint ne convient pas à la Revue, de vouloir bien le faire savoir à l’auteur par un mot jeté à la poste restante, avec cette adresse : P. Albane. »

Le roman ayant été lu au comité de rédaction, la Revue l’avait jugé digne de sa difficile hospitalité ; mais, depuis, l’auteur n’avait jamais donné signe de vie.

Deux romans, moins réussis, suivirent ce premier essai : Flamen et Souci ; ils ont également paru en volumes chez Lévy, après leur publication dans la Revue des Deux Mondes. On a su depuis que l’auteur de ces trois nouvelles distinguées, sinon bien originales, était Mme Piscatory, fille du général Foy.

Albanès, pseudonyme d’Alexandre Havard, frère du libraire Havard (Gustave), et auteur de livres généralement édités par lui. — Dentu a publié de lui un curieux volume, Voltaire et Madame du Châtelet (in-18).

Albano (Gaston D’). Les odes, chants patriotiques et morceaux de musique publiés sous ce pseudonyme à Paris, chez l’éditeur de musique Challiot, sont de Mlle Chevalier de Montréal (Julia), dame poëte et musicienne.

Albens (Vicomte D’). Voir Stock (Baron).

Albert, célèbre acteur de mélodrames, mort en 1864, à 53 ans. Il se nommait Thiry (Auguste-François). C’est lui qui a créé le fameux Atar-Gull, d’Eugène Sue.

Albert, d’abord ouvrier mécanicien, puis membre du Gouvernement provisoire de 1848. — Il est né en 1815 Martin (Alexandre-Albert). Il a été élu représentant du peuple un peu avant le 15 mai 1848, et déporté quelque temps après le fameux attentat qui a illustré cette date. Amnistié depuis, il est revenu à Paris et a accepté une place à l’administration du gaz.