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ARBEAU

nouvelles. Son mari est lui-même auteur de romans et de récits publiés dans divers journaux.

Antoinette. Les jolis feuilletons publiés dans la Presse sous ce simple prénom étaient de Mlle Dubois d’Yerres.

Antonio. Voir Dyas.

Antony, auteur dramatique beaucoup plus connu sous le nom d’Antony Béraud. Né Antoine Béraud en 1792, il était chef de bataillon à Waterloo. Il devint journaliste sous la Restauration et directeur de théâtre sous Louis-Philippe. Il a encore signé ses pièces Sarlange, et il a donné quelques articles d’art à divers journaux sous le pseudonyme de du Pavillon.

Antony (Claudius). Voir Rénal.

Antully (Albéric d’), de son vrai nom Clergier ; il a publié chez Hetzel un volume de poésies intitulé Fantaisie, et a donné depuis sous ce même nom, à la Revue moderne, une charmante étude également fantaisiste, sous le titre : Une Cour dans la lune.

Araldi (Mlle), une des nombreuses tragédiennes qu’on chercha à opposer à Rachel lors de ses meilleurs temps à la Comédie-Française. Née Bettoni (Marie-Louise) à Milan en 1827, mais élevée en France, cette jeune artiste débuta aux Français, en 1844, sous le pseudonyme d’Araldi. Elle y fut médiocre, à peu près mauvaise, et, loin de nuire au succès de Rachel, elle ne réussit qu’à mieux établir la raison de la vogue de l’illustre tragédienne. Elle entra, à la suite de son insuccès, au théâtre de l’Odéon, qu’elle a quitté après quelques années pour courir la province.

Arbeau (Léon). Les articles publiés sous ce pseudonyme au Correspondant sur Ampère, l’Abbaye-aux-Bois, et autres souvenirs d’histoire et de littérature (1864),