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ASWEL.

1802, et qui a encore signé ses pièces du deuxième anagramme Nilas.

Aswel, l’un des pseudonymes de Jules Vallès, l’auteur du curieux livre : les Réfractaires.

Il a créé et dirigé, en 1867, un journal, la Rue, qui a fait un certain bruit, autant par l’exagération et l’originalité cherchée des articles qu’il a publiés que par les polémiques et les réclamations auxquelles la plupart ont donné lieu. Malgré l’emploi de certains moyens destinés à faire vivre la nouvelle feuille, moyens dont le récit d’un faux duel (Voyez Scipion), imaginé par l’un de ses rédacteurs, rendit les détails publics, malgré un procès, une suspension et je ne sais encore quels faits bruyants destinés à faire parler de lui, le journal de M. Vallès mourut, comme tant d’autres, parce qu’il ne se vendait plus.

Jules Vallès a encore signé Max des chroniques au Présent, revue qui paraissait vers 1852. Il s’est servi du même pseudonyme lors de sa collaboration à la Chronique parisienne, feuille autographiée envoyée aux journaux de province, qu’il rédigeait avec Henri Rochefort, et dont ce dernier était le rédacteur-propriétaire.

Il a aussi donné anonymement, en 1857, un petit in-18, à couverture jaune, orné d’une pièce de cinq francs de grandeur naturelle, et qui portait ce titre : l’Argent, par un homme de lettres devenu homme de bourse.

Aubel (D’), pianiste, organiste, compositeur de musique. — Né Lebeau (Alfred).

Auber (E.), nom dérangé de M. Bauer, créateur de l’Événement illustré, devenu ensuite l’Événement sans gravures, à 10 centimes, puis à 5 centimes.

Aubert (Constance), fille aînée de la duchesse d’Abrantès, et auteur d’articles de modes, de courriers de la toi-