Aller au contenu

Page:Dancourt-Les oeuvres de monsieur Dancourt-Vol7-1729.djvu/119

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
109
COMÉDIE.


Scène III.

JACINTE, FABRICE, BÉATRIX.
BÉATRIX.

AH ! je t’y prens Jacinte !

JACINTE.

Ah ! je t’y prens Jacinte ! Hé ! c’eſt toi, Béatrix ;

BÉATRIX.

Je trouble l’entretien ; mais quel eſt ce beau fils ?
Oüi, non, ſi fait… Fabrice !

FABRICE.

Oui, non, ſi fait… Fabrice ! Oui, c’eſt moi, ma poupoune.

JACINTE.

Comment, tu connois donc Béatrix ?

FABRICE.

Comment, tu connois donc Béatrix ? Oüi, mignonne.

BÉATRIX.

Quoi, t’en conteroit-il ?

JACINTE.

Quoi, t’en conteroit-il ? Le beau doute ! oüi vraiment.

BÉATRIX.

Parle donc, hé, maroufle.

FABRICE.

Parle donc, hé, maroufle.Oh ! point d’emportement.

BÉATRIX.

Tu m’offres cette nuit tes vœux & ta tendreſſe,
Je les accepte, & vois qu’un autre eſt ta Maîtreſſe ?

FABRICE.

Les éclairciſſemens ne valent jamais rien.
Laiſſons cela.