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Page:Dancourt-Les oeuvres de monsieur Dancourt-Vol7-1729.djvu/118

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LA TRAHISON PUNIE,

FABRICE.

Je te pardonne, va.Par quelque bon office
Pourrois-je mériter ce pardon ?

JACINTE.

Pourrois-je mériter ce pardon ? Oüi, Fabrice.

FABRICE.

Oh ! tu n’as qu’à parler, Jacinte.

JACINTE.

Oh ! tu n’as qu’à parler, Jacinte.Aſſurément ?

FABRICE.

Oüi, par ma foi, tu peux m’en croire à mon ſerment.

JACINTE.

Hé ! bien, promets-moi donc au péril de ta vie,
En toute occaſion de ſervir D. Garcie.

FABRICE.

De ma vie ! oh ! parbleu le ſerment eſt trop gros.
Mais je te le promets au péril de mon dos.

JACINTE.

Contre D. André même.

FABRICE.

Contre D. André même.Oh ! oüi, par préference.
Déja pour le trahir il m’a payé d’avance.