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Page:Dancourt-Les oeuvres de monsieur Dancourt-Vol7-1729.djvu/132

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LA TRAHISON PUNIE,

FABRICE.

Sans doute.Oüi, vous avez bon eſprit en effet
Le lâche… il n’eſt hardi que pour battre un valet.
Mais les ſuites, Monſieur…

D. ANDRÉ.

Mais les ſuites, Monſieur…Bon, que craindre des ſuites ?

FABRICE.

Il eſt par tout païs certaines loix preſcrites…

D. ANDRÉ.

C’eſt ce qui ne doit pas m’embaraſſer beaucoup,
Je ne ſuis point connu, ceux qui feront le coup,
Ont tous été gagnez pas un ſeul émiſſaire,
Dont je me déferai moi-même aprés l’affaire.

FABRICE.

Fort bien !

D. ANDRÉ.

Fort bien !Toi-même à qui j’en parle imprudemment,
Songe à me bien garder le ſecret… Autrement…

FABRICE.

Je vous le garderai… mais point de défiance.
Qu’avois-je affaire, moi, de cette confidence ?

D. JUAN à D. Felix.

Demeurez.



Scène IX.

D. ANDRÉ, D. JUAN, FABRICE.
D. ANDRÉ.

Demeurez.QU’à propos je vous retrouve ici !

D. JUAN.

De nous y rencontrer je bien aiſe auſſi.