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L’ENFER.


NOTES DU CHANT ONZIÈME


11-1. Hérésiarque du quatrième siècle, qui niait la divinité de Jésus-Christ.

11-2. Les Violents contre eux-mêmes, les Suicidés.

11-3. En abusant des biens que nous tenons de la nature, et en méprisant ses lois.

11-4. Les trois enceintes qui divisent en trois cercles plus petits le cercle des Violents, vont se rétrécissant à mesure qu’elles descendent plus bas.

11-5. Cahors, au temps de Dante, était un repaire d’usuriers.

11-6. Littéralement : « La fraude dont toute conscience est mordue. » Cela peut s’entendre en plusieurs sens ; nous suivons celui qui nous paraît le plus naturel, et le mieux lié avec ce qui suit.

11-7. La première sorte de fraude rompt les liens par lesquels la nature a uni généralement les hommes entre eux ; la seconde rompt en outre les liens plus étroits de la parenté, de l’amitié, etc., d’où naît une confiance mutuelle plus grande.

11-8. L’éthique d’Aristote, de grande autorité alors dans les écoles.

11-9. Voyez ch. VII. terc. 8 et suiv.

11-10. Tout ce que produit la Nature a premièrement sa cause dans l’intelligence divine, et ensuite dans l’action de la Nature même, dans son art propre, dont le principe est en Dieu.

11-11. La physique d’Aristote.

11-12. De ces deux arts, celui de la Nature et le vôtre.

11-13. Parce qu’il veut retirer du fruit de ce qui n’en produit ni naturellement, ni par l’art humain, c’est-à-dire de l’argent, stérile de lui-même.

11-14. Le Coro, ou le Caurus des Latins, est le vent du nord-ouest.