Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/122

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et pour moi un précieux bienfait : tant je vois avec évidence que j’en suis au point de ne pouvoir défendre ma vie. Mes esprits sont tellement combattus, que je ne pense guère, — si par ton bon vouloir ils n’ont secours, — qu’ils puissent aller longtemps sans succomber. Et que ta puissance encore soit circonspecte envers cette belle Dame, qui en est digne, et à qui il semble convenable de donner l’entourage de toutes sortes de biens, comme à celle qui est venue dans ce monde pour avoir l’empire sur l’esprit de tout homme qui le regarde.