Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/16

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Quelques mots sur cette traduction.

Depuis bientôt cinq siècles et demi l’on connaît Dante ; depuis cinq siècles et demi tout lecteur l’admire, et pendant ce long espace de temps, la Divine Comédie, à peu près seule, a suffi pour maintenir et pour consolider cette éclatante renommée. — Voici un volume qui vient compléter, par la traduction des Rimes, les œuvres poétiques de cet homme. Son nom y gagnera-t-il quelque chose ? nous le croyons. Dans tout ce livre, il n’est pas une seule ligne qu’on puisse appeler le rayon noir, c’est-à-dire la contrepartie de l’étincelle ; pas un seul mot qui puisse éteindre un autre mot dans les gerbes radieuses formées par les chants de son Poëme. — Donc, au flambeau de son Triple Cantique, qui a fait arriver jusqu’à nous l’auréole de Dante, si vous