Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/173

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sais qu’en toi fut toujours ma joie :—or secoursmoi, 6 bonté infinie !

Or secours-moi, (moi) qui suis près du port qu’il va me falloir franchir de force… oh ! ne m’abandonne point, mon suprême confort !

Que si jamais dans ce monde j’ai commis quelque faute, (mon) âme en pleure, et (mon) cœur en devient tout contrit.

SONNET II. Il rencontre une Dame, qu’il admire.

J’ai vu, à cette Toussaint la plus proche passée, une gracieuse troupe de dames ; et l’une en vint comme la première (d’entre elles), menant avec elle Amour à son côté droit.

De ses yeux sortait une lumière, laquelle paraissait un esprit enflammé ; et j’en ressentis un tel enthousiasme, qu’en regardant sa démarche, je vis la ressemblance d’un Ange. „ Puis, à qui en était digne, elle donnait un salut