Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/248

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Sonnet iii (page 79).

Ce livre deuxième renferme un certain nombre de sonnets sur les yeux et les regards de la Dame de Dante. — L’avant-dernier vers de celui-ci : « … L’àme, qui meut les soupirs, … miima, che muove gli sospiri, » est un de ceux qui viennent justifier ce que nous avons dit dans notre Introduction, que, chez ce poëte puissant, tout s’incarne et se personnifie, et qu’il y a plus de drame dans certaines phrases de Dante que dans bien des poèmes… etc.

Niccolb Pilli di Pistoja, qui édita à Rome, en 1559, les Himes de Cino da Pistoja, réunies à celles d’un autre poëte, attribue ce sonnet à. messire Cino. Beaucoup d’autres pièces de Dante se trouvent, par lui, dans le même cas. Nous mentionnerons, au fur et à mesure que nous les rencontrerons, ces excès d’affection de l’éditeur pour son auteur compatriote.

Sonnet iv (page 80).

Sonnet à ranger encore dans la catégorie indiquée par la note précédente. — Mêmes remarques sur ce mouvement donné aux expressions par le poëte. VEnnemie de la vie, pour la Mort, est à noter.

Sonnet v (page 81).

Dans celui-ci, qui fait partie de la famille des deux précédents, le poëte dépeint de la manière la plus riche et la plus éclatante la clarté qui s’échappe des yeux de sa