Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/249

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Dame, et on lit et relit avec plaisir ce vers dans lequel il nous dit que, des rayons de ces jeux, une peur extrême pleut sur son cœur. Comme c’est énergique et vrai !

Sonnet vi (page 82).

Ici, pour continuer un instant nos remarques sur les mots, on a : « Les soupirs qui s’exhalèrent disaient, en pleurant, » etc. Voila les soupirs personnifiés, qui parlent et qui pleurent, — et tout cela n’est point ridicule, point forcé, et semble au contraire la chose la plus naturelle du monde !

Ce sonnet est encore attribués Cino da Pistoja par Niccolô Pilli.

Ballade H (page 83).

Cette ballade donne encore la main aux sonnets qui précèdent. Nous croyons parfaitement inutile de faire remarquer la grâce et la justesse de la comparaison par laquelle commence la staiice deuxième.

Ballade m (page 84).

Voilà encore une pièce fraîche et jolie à mettre U côté de la première de ce livre. — Seulement, ici, va commencer de notre part un reproche que nous aurons plus d’une fois l’occasion d’adresser à Dante… non pas au poëte, mais à l’amant. La Pargoletta ! ce n’est plus sa Béatrice !… el d’autres encore viendront s’ajouter a celle-là. — Dans la première pièce de ce livre, on avait déjà un