Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/267

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technique fait surgir une beauté chez Dante, qui triomphe toujours des difficultés en véritable et puissant poëte.

Dans la stance première, l’énergique auteur parle astronomie ; — dans la seconde, vient la météorologie ; — dans la troisième, c’est le tour de l’histoire naturelle ; — dans la quatrième, apparaît la botanique ; — dans la cinquième, se montre la géologie ;… n’est-ce point précieux d’avoir ainsi en une seule pièce, pittoresque et poétique du reste, le résumé du savoir d’un homme tel que Dante ?

M. Ferdinando Arrivabene trouve de la ressemblance entre le vers de cette canzone : a E quel pianeta che conforta il gielo, » et celui de la Divine Comédie, qui en effet le rappelle : « bel pianeta che ad amor conforta. »

Les deux derniers vers de chaque stance se terminent par les deux mêmes mots ; nous avons réussi à conserver cette recherche dans notre traduction. — Nous n’avons pas trouvé clairs les deux vers qui forment la chute de la canzone. (Se reporter à la note du sonnet XVII du livre I.)

Canzone vin (page 136).

Dans ses annotations sur cette canzone, Anton Maria Amadi veut que Dante l’ait composée pour l’amour de cette même madonna l’icira de la famille des Scrovigni, dont il a été question dans la note de la canzone I de ce livre III. Pour appuyer son opinion, il fait remarquer que, sur les soixante-six vers dont se compose cette pièce, il s’en trouve treize avec le mot pietra pour rime. C’est une supposition qui n’a rien d’extraordinaire.