Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/275

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Beaucoup d’autres vers seraient encore à souligner dans cette canzone ; mais une des épithètes que nous avons à faire remarquer est celle de grande planète, qu’il donne au soleil. Il l’appelle aussi ailleurs la grande étoile. — Cette remarque est nécessaire pour l’intelligence de certains passages de ces poésies.

A propos d’un passage de la dernière stance de cette canzone, M. Ferdinando Arrivabene fait la citation suivante, dans la traduction de laquelle nous déclarons ne pas mettre la moindre malice, et dont nous le laissons complètement responsable quant à l’opportunité : « Avec blâme je dis que ne doivent point être appelés lettrés (ou littérateurs) ceux qui ne cultivent pas les lettres pour leur usage, mais bien dans le but d’en retirer de l’argent ou des dignités ; c’est absolument comme on doit appeler cythariste celui qui a une cytharc dans sa maison pour la prêter moyennant salaire, et non pour en tirer des sons. » — On sent bien que nous devons être tout à fait innocent de l’intention… à qui pourrait-on appliquer cela aujourd’hui ?

Dante, lui, termine en donnant le portrait de l’homme qui fait bien, et il arrive a dire, dans son dernier vers : « Ceux qui vivent {maintenant) fout tout le contraire ! »

Canzone v (page 155).

Cette canzone est encore une de ces pièces qui demanderaient un commentaire aussi long qu’elles, sinon davantage. Elle se range dans la catégorie de celles qu’on peut appeler philosophiques ; mais le poëte tlorentin ne s’y