Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/303

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S’io sarô là dove sia
Fioretta mia bella e gcntile,
Allordirô alla donna mia
Che porta in testa i miei suspiri :
« Ma per crescere i desiri
« Una donna ci verrà
« Coronata dall’ Amore. »

I,a parole mie novelle,
Che di fior fatlo han liallala.
Per leggiadria ci lian toit’ elle
Una veste ch’ altrui fu data :
Pèro ne siate pregata.
Quai uomo la canlerà,
Che a lui facciate onore. »

Nous ne révoquons pas en doute qu’on nous sache gré de celle agréable citation, qui pourrait nous confirmer dans l’idée que le texte ne serait pas mal venu en regard de la traduction.

Sonnet ix (page 210).

Pièce délicieuse de ton, et qui prouve une grande aménité dans son auteur. Il a dû être agréable pour Mcuccio de recevoir de Dante une semblable missive. Cesvers sont la preuve d’une sincère amitié, d’un lendre attachement, et il y a vraiment de quoi être fier de les avoir provoqués. — Voyez le joli tercet que Dante prie son sonnet de répéter à son ami : « El dis : « Meuccio, celui qui l’aime beaucoup, » etc., et dont voici le texte :