Sebastiano Ciampi cite le vers suivant d’un sonnet attribué à Dante, et imprimé parfois dans ses poésies, quoiqu’il le croie de Cino da Pistoja : Maraviglia non è talor s’io movo,
Dans les Rimes des poëtes antérieurs à Dante, on ne trouve point de sestine ; mais parmi les canzones du Florentin, on lit parfois la sestine commençant par le vers suivant :
Amor mi mena tal fiata ail’ ombra,
laquelle serait la première écrite en langue italienne. — « Mais, dit M. Ferdiuando Arrivabene, on se prend à douter qu’elle lui appartienne (à Dante). Qui jamais voudra croire qu’on lui attribue l’énigme suivante :
« O tu, che sprezzi la nona figura, E sei da men de la sua antecedente, Va e raddoppia la sua susseguente ; Per altro non ti ha fatlo la natura. »
Parmi les canzones d’auteurs incertains, on en trouve une qui commence par ce vers :
Nel tempo che s’infiora e cuopre d’erba,
que le témoignage de Vitale veut tout a fait, pour sa manière, retenir comme de Dante.