Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/315

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Le dolci rime d’Amor cl»’ io solia. (Canione III, liv. IV.) Posciach’ Amor del tutto m’Iia lasciato. (Canzone iv, Hv. IV.) Doglia mi reca ne lo core ardire. (Canzone V, liv. IV.) Al pocogiorno ed al gran cercliio d’ombra [Sestine I, liv. m.)

  • In ijuella parte del giovineW anno. 1 (Voir les citations qui
  • Virlù ch"l ciel movetli ait bel ponlo. ( vont suivre.)

Maintenant, pour apporter une compensation aux incertitudes que nous avons eues, aux craintes qu’on nous a soulevées sur l’authenticité de certaines pièces, nous allons faire un petit retournement de médaille, et montrer, au lieu de vers contestés parmi ceux que nous connaissons, des vers (presque) authentiques et certains parmi d’autres que nous ne connaissons pas. — Dante est assez reculé de nous pour que toutes ses poésies ne nous soient pas parvenues ; mais, comme pour les anciens poëtes, des commentateurs ou des citatcurs nous ont conservé des fragments, des lambeaux de ses pièces non retrouvées.

Voici ceux de ces fragments dont nous avons pu avoir connaissance. — Autant que nous le pourrons, nous citerons les sources auxquelles il faut remonter pour les connaître.

Commençons d’abord par les deux derniers vers que la citation du Trissino vient de nous montrer tout à l’heure, et que nous avons soulignés :

In quella parle del giovineit’ anno,

Virtù ch’ ’I ciel movesti a si bel ponlo,

Ce sont deux commencements de canzones.