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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/51

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Dieu en soit béni, l’histoire de l’homme. Ce n’est pas seulement la prophétie d’Osée (XI, 1) qui s’applique à ce vrai commencement d’Israël en grâce, selon les conseils de Dieu, et comme peuple aimé de Dieu lorsqu’il avait entièrement manqué à sa responsabilité, de sorte que sans cette grâce il eût dû être retranché. Nous avons vu en Ésaïe, Israël serviteur, faire place au Christ serviteur, rassemblant un résidu fidèle[1] qui devient le noyau du nouvel Israël selon Dieu. Le chap. XLIV d’Ésaïe nous présente cette transition d’Israël au Christ, d’une manière frappante. Du reste, c’est là le fondement de toute l’histoire de ce peuple envisagé comme ayant manqué sous la loi et se trouvant rétabli en grâce : le Christ en est moralement la nouvelle souche. Comparez Ésaïe XLIV, 3 et 5.[2]

Hérode étant mort, Dieu le fait savoir à Joseph en songe, lui disant de ramener l’enfant et sa mère dans la terre d’Israël. Ici on peut re-

  1. Les enfants que Dieu lui a donnés pendant qu’Il cache sa face à la maison de Jacob (És VIII, 17-18).
  2. Nous avons déjà remarqué en examinant ce passage qu’il faut lire : « Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai, » et qu’au v. 5, ce titre de « serviteur » est pris par Christ.