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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/52

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marquer que le pays d’Israël est mentionné sous le nom qui rappelle ses priviléges de la part de Dieu : ce n’est ni la Judée, ni la Galilée, c’est le pays d’Israël. Mais le fils de David peut-il, en y entrant, s’approcher du trône de ses pères ? Non ; il doit aller en Galilée au lieu de venir à Jérusalem, car Archelaüs est en Judée ; il doit prendre la place d’un étranger, avec les méprisés de son peuple. Dirigé de Dieu en songe, Joseph conduit Jésus en Galilée, dont les habitans étaient l’objet du profond mépris des Juifs, comme n’étant pas en rapport habituel avec Jérusalem et la Judée, avec le pays de David, des rois reconnus de Dieu, et du temple ; il conduit Jésus parmi ceux dont la langue était bien la même, mais dont le dialecte trahissait la séparation d’avec ceux qui, par la faveur de Dieu, étaient rentrés en Judée en quittant Babylone. En Galilée même, dans ce pays méprisé, Joseph s’établit dans une ville dont le nom seul suffisait pour entacher la réputation de quelqu’un qui y demeurait et le placer sous l’opprobre.

Voilà la position du Fils de Dieu en entrant dans ce monde, et les rapports du fils de David avec son peuple, lorsque, par grâce et selon les conseils de Dieu, il se trouve au milieu de ce