Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/32

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corps et formaient l’Église ou l’assemblée de Dieu dans cette localité. « À l’Église de Dieu qui est à Corinthe. » Il n’y en avait qu’une ; elle se composait des sanctifiés en Jésus-Christ, des saints appelés qui se trouvaient à Corinthe. L’Apôtre comptait sur leur affermissement jusqu’à la fin. Ils étaient en dehors du monde, un corps connu pour être séparé entièrement de lui par sa profession et par sa marche commune en corps. Les rapports avec le monde des individus qui le composaient sont discutés, et se bornent aux communications ordinaires de la vie. Mais, en celles-ci même, la distinction la plus formelle et la plus complète est tracée entre les frères et le monde. Il y avait ceux du dehors et ceux du dedans : c’est-à-dire, ce n’était pas seulement une différence morale dans la marche individuelle, mais une marche commune en corps, et en corps formellement séparé du monde. (Voy. V, 13; X, 17, 21, 22. Comp. 2 Cor. XI, 16, 17.) La cène était le signe extérieur qui les réunissait. (1 Cor. X, 17,) Or, la présence du Saint-Esprit se trouvait dans le corps, dans le corps entier de l’Église, mais réalisée et manifestée dans le corps local selon son état.

Cette présence du Saint-Esprit dans le corps se distingue de la présence du Saint-Esprit dans l’individu. Le corps de l’individu est le temple du Saint-Esprit. (1 Cor., VI. 19.) Mais l’Église