Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/42

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complie, sont la base de l’édification de l’Église, Christ n’étant plus considéré comme un simple Messie qui accomplit les prophéties et les promesses, mais dans une grandeur dont aucun prophète ne s’est fait une idée, et dont aucune prophétie n’a annoncé l’étendue, chaque membre fournissant au corps, selon la grâce qui lui est communiquée, de ces richesses de Christ. Le corps lui-même qui se développe dans ses membres, prend un accroissement dont par là même Christ dans cette plénitude est la mesure, la vérité qui révèle cette plénitude étant le moyen de faire croître le corps en celui dont la plénitude est révélée. Ainsi la stature parfaite de Christ est toujours le but et la seule mesure reconnue. Quelle grâce infinie ! Cependant il n’en saurait être autrement, puisque la révélation de Christ est le moyen par lequel l’Église doit croître, et ce Christ est tel, remplissant toutes choses, depuis la poussière de la mort jusqu’au trône de Dieu. Descendu en amour et remonté en justice, pour la foi, il exclut de l’univers qu’il a fait sien par la rédemption, ainsi qu’il l’était par la création, l’ennemi qu’il a vaincu, comme il l’exclura de fait, lorsqu’il accomplira tous les effets de sa puissance. Et où ce corps se trouve-t-il ? Où ces dons s’exercent-ils ? Où cet accroissement a-t-il lieu ? Dieu soit béni, c’est ici-bas, Il s’agit de ce que Christ fait,