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après l’accomplissement de son œuvre, pendant qu’il est assis à la droite de Dieu. C’est par le Saint-Esprit ; c’est le corps de l’Église, ce seul corps qui est le vase de ce ministère et de l’Esprit qui l’accomplit par les membres, et qui fait croître le corps selon la pensée de Dieu en Christ qui en est la tête, corps dont les membres sont les membres de Christ.

Aussi l’Apôtre a en vue tout le corps et tout le corps envisagé sur la terre. La charité embrasse nécessairement tous les membres comme étant les membres de Christ. Le rapport entre tout ceci, et l’Église vue dans l’étendue de ses priviléges et des pensées de Dieu, se voit d’une manière frappante à la fin du chap. III, où l’Apôtre s’écrie : À celui qui peut faire selon la puissance qui opère en nous, infiniment au-dessus de tout ce que nous pouvons demander ou même penser, à lui soit gloire dans l’Église par le Christ Jésus dans toutes les générations du siècle des siècles ! Amen. »

Je ne reviens pas sur l’enseignement infiniment précieux du chap. V, parce que j’ai déjà attiré l’attention du lecteur sur cette portion en commençant notre thèse. Mais il est évident que l’Épître aux Éphésiens traite le sujet d’une Église qui est un seul corps dont Christ est la tête, corps formé et développé sur la terre depuis l’ascension de Jésus, par l’Esprit envoyé