Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/520

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jointures et des moelles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. 13Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui[1], mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.

14Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, fils de Dieu, tenons ferme notre profession : 15car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous[2], à part le péché. 16Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.

V. — Car tout souverain sacrificateur pris d’entre les hommes, est établi pour les hommes dans les choses qui concernent Dieu, afin qu’il offre des dons et des sacrifices pour [les] péchés, 2étant capable d’avoir de l’indulgence pour les ignorants et les errants, puisqu’il est aussi lui-même environné d’infirmité ; 3et à cause de cette [infirmité] il doit offrir pour les péchés, comme pour le peuple, ainsi aussi pour lui-même. 4Or nul ne s’arroge [cet] honneur, sinon en tant qu’il est appelé[3] de Dieu, ainsi que le fut Aaron. 5De même aussi le christ ne s’est pas glorifié lui-même pour être souverain sacrificateur, mais celui-là [l’a glorifié] qui lui a dit : « Tu es mon fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré » (Ps. II, 7). 6Comme il dit aussi dans un autre endroit : « Tu es sacrificateur éternellement, selon l’ordre de Melchisédec » (Ps. LX, 4), 7qui, durant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant

  1. ou : elle.
  2. pareillement à nous.
  3. rec. : mais celui-là qui est appelé.