Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/560

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lices de leurs propres tromperies [tout] en faisant des festins avec vous, ayant les yeux pleins d’adultère, 14ne cessant jamais de pêcher, amorçant les âmes mal affermies, ayant le cœur exercé à l’avarice, enfants de malédiction, 15qui ayant laissé le droit chemin, se sont égarés, ayant suivi le chemin de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité ; mais il fut repris de sa désobéissance propre, 16car une bête de somme muette parlant d’une voix d’homme, réprima la folie du prophète. 17Ce sont des fontaines sans eau[1], des nuées poussées par la tempête, [des gens] à qui l’obscurité des ténèbres est réservée pour toujours ; 18car en prononçant des discours enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par leurs impudicités ceux qui avaient depuis peu[2] échappé à ceux qui vivent dans l’erreur : — 19leur promettant la liberté, ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car on est esclave de celui par qui on est vaincu. 20Car si après avoir échappé aux souillures du monde par la connaissance du seigneur et sauveur Jésus Christ, étant de nouveau enlacés, ils sont vaincus par elles, leur dernière condition est pire que la première ; 21car il leur eût mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. 22Mais il leur est arrivé [ce que dit] le proverbe véritable : « Le Chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, et la truie lavée au bourbier dans lequel elle se vautrait » (Prov. XXVI, 11).

III. — Bien-aimés, je vous écris déjà cette seconde lettre, et dans l’une et dans l’autre, je réveille votre pure intelligence en rappelant ces choses à votre mémoire, 2afin que vous vous souveniez des paroles qui ont été

  1. rec. ajoute : et.
  2. ou : à peine, à peu près ; rec. : réellement.