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été laissés dans les Églises ou envoyés vers elles, lors qu’elles existaient déjà, pour y faire ces choix ; démonstration évidente que l’Apôtre ne pouvait les conférer aux Églises, même quand il existait des Églises qu’il avait formées lui-même ; et néanmoins, cela nous est présenté comme des directions pour les Églises, dans tous les âges.

LES ENFANS DE DIEU N’ONT AUTRE CHOSE À FAIRE QU’À SE RÉUNIR SUR LA PROMESSE SU SEIGNEUR.

En vue de quoi ai-je donc plaidé ? Afin qu’on ne fasse rien ? Non ; mais dans le désir qu’on ait moins de présomption, qu’on mette plus de modestie dans ce que nous prétendons faire, qu’on sente plus de douleur de l’état de ruine auquel nous avons réduit l’Église.

Si vous me dites. J’ai quitté le mal que ma conscience désapprouve et qui est contraire à la Parole ; c’est très-bien. Si vous insistez sur ce que la Parole de Dieu veut que les saints soient un et ensemble, sur ce qu’elle dit que là où deux ou trois sont réunis ensemble au nom du Seigneur Jésus, il est au milieu d’eux, et que par conséquent vous vous réunissez ; je le répète, c’est très-bien. Mais si vous me dites que vous avez organisé une Église ou que vous vous êtes joints à d’autres pour le faire, que vous avez choisi un président ou un pasteur, et qu’ainsi vous êtes l’Église de Dieu de l’endroit, je vous demanderai : Chers amis, qui vous a autorisés à faire tout cela ? D’après votre principe d’imitation même (quoique imiter la puissance soit une