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À Théophile Gautier
Quand sa chasse est finie,
Le poëte oiseleur
Manie
L’outil du ciseleur.
Car il faut qu’il meurtrisse,
Pour y graver son pur
Caprice,
Un métal au cœur dur.
Pas de travail commode !
Tu prétends, comme moi,
Que l’Ode
Garde sa vieille loi,
Et que, brillant et ferme,
Le beau rhythme d’airain
Enferme
L’idée au front serein.