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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/106

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MARGUERITE DE LORRAINE

tice, prompte à l’oublier, elle répondait aux calomnies par des bienfaits. Affligée à la seule pensée du blasphème, elle était parvenue à le bannir presque complètement de son duché, et s’imposait des pénitences personnelles pour l’expiation de ceux qui échappaient encore à l’emportement des passions. Aussi, grâce à ses efforts, ses encouragements, ses conseils et ses sages ordonnances, la paix régnait dans ses états, la vertu y était honorée ; l’histoire dut signaler le temps de sa régence comme une époque de renouvellement moral et comme une ère de régénération religieuse pour le duché d’Alençon.

Sa profonde piété était la source de tout ce bien. Les exercices de la religion devinrent ses plus chères délices. Depuis sa