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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/105

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CHAPITRE IV

nouveler. Sous sa douce influence, chacun devenait meilleur : le père plus rangé et plus chrétien, les enfants plus sages et plus obéissants ; la mère s’habituait à l’ordre, à la propreté, et rendait l’intérieur du ménage attrayant.

Dans toutes ses démarches, elle cherchait les âmes : leur salut était le but suprême de ses pensées ; elle voulait les éclairer, les améliorer, les consoler, les fortifier dans la foi, les ramener, si elles s’en étaient écartées, à la pratique bien entendue de la religion. Elle commençait par gagner leur confiance ; ses paroles empruntaient à sa sainteté une efficacité prodigieuse, et de nombreuses conversions furent la récompense de son zèle.

Patiente et modérée en face de l’injus-