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MARGUERITE DE LORRAINE

larmes manifestaient son attendrissement et ne cessaient pour ainsi dire de couler jusqu’à la Résurrection du Sauveur.

Elle ne se contentait plus des mortifications adoptées dans les ordres les plus sévères ; son ardeur en avait inventé de nouvelles : elle portait sur la poitrine une croix d’argent, garnie de cinq pointes aiguës ; elle appuyait souvent les pointes contre sa chair et provoquait de vives douleurs. Sa santé délicate se détériorait sous un régime si austère ; mais sa famille fit de vaines instances pour obtenir quelques adoucissements ; ils ne furent accordés qu’à l’intervention toujours respectée de Mgr l’évêque de Séez.

Quand elle se préparait à la confession,