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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/40

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MARGUERITE DE LORRAINE

glige d’acquérir les vertus qui font le charme et le mérite de chaque jour : on laisse à des âmes plus vulgaires le soin de pratiquer la patience, le support, la douceur, l’égalité de caractère et cette foule de petits sacrifices ignorés des hommes, connus de Dieu seul, qui maintiennent la paix et sauvent la charité.

En un mot, on oublie que le but du temps, c’est de gagner l’éternité, et que pour conquérir cet incomparable trésor, ce n’est pas trop de tous nos efforts et de toutes nos journées.

Marguerite connaissait et combattait ces funestes préjugés. Formée à l’école de l’adversité, éclairée des plus pures lumières de la foi, elle comprenait les périls de ces dé-