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CHAPITRE I

parce que leur conduite est régulière. À table, dans l’abandon de l’intimité, ils se permettent des médisances, des plaisanteries blâmables, des critiques blessantes, ils ne s’en font pas scrupule, et cependant ils sont un sujet de scandale pour les enfants, les faibles et les domestiques !

On observe soi-même les préceptes de la religion ; mais on s’inquiète peu du devoir d’en propager la pratique ; on est tenté d’admettre que cette obligation, très-étroite pour les membres du clergé, ne saurait atteindre les simples fidèles.

On se juge capable d’accomplir les actions héroïques qui brillent d’un grand éclat dans l’histoire du christianisme ; on se dit qu’à l’occasion on saurait être martyr, et on né-