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CHAPITRE I

douter de cet écueil ; l’impression produite dépassa l’attente générale, et combla les vœux du duc d’Alençon. Quand on la vit, on fut charmé ; quand on la connut, le respect et la sympathie de tous lui furent bientôt acquis. Heureux de l’espoir de posséder une femme si remarquable, René ne tarda pas à concevoir pour elle la plus vive affection. Les noces furent célébrées en présence du roi, et il y eut de brillantes fêtes à la cour : tournois, courses de bagues, banquets splendides, abondantes distributions d’aumônes, rien ne fut oublié de ce qui pouvait associer les sujets à la joie des princes.

Peu de temps après la conclusion du mariage, les nouveaux époux prirent le chemin