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MARGUERITE DE LORRAINE

de leurs états et y furent accueillis comme les gages d’un meilleur avenir. Chacun fondait sur la venue de Marguerite des espérances dont la réalisation ne se fit pas attendre.

La dot de la princesse ne fut pas exactement payée à l’époque de son mariage. Le duc de Lorraine, épuisé par des guerres à peine terminées, habitué d’ailleurs à traiter paternellement ses sujets, manquait d’argent : il fut obligé de réclamer un délai pour l’accomplissement de ses obligations. Il se contentait, comme ses prédécesseurs, du revenu de ses domaines, d’une taille de très-mince importance, et de quelques faibles droits sur le sceau des contrats, etc. Toutefois, dans les circonstances exceptionnelles,