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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/52

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MARGUERITE DE LORRAINE

une ère nouvelle de réparation et de prospérité.

Sa première préoccupation fut de gagner entièrement la confiance de René, et de le ramener aux religieuses pratiques de son enfance. Il ne lui fut pas difficile de remporter ce premier triomphe ; car il y avait une vraie puissance dans sa sérénité, ses aimables prévenances et cette égalité d’humeur qui ne se démentait jamais. Habituée au détachement, elle faisait volontiers le sacrifice de ses goûts pour se conformer aux désirs du prince, et acceptait ses idées toutes les fois qu’elles n’étaient pas contraires aux maximes de l’Évangile. « Jamais femme, dit le P. Duhameau, ne rendit plus d’honneur à son mari, tellement que c’était une partie de son