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CHAPITRE II

soin de prévoir ses volontés pour prévenir ses commandements. » Le duc d’Alençon n’avait pas perdu la foi ; ses égarements en avaient obscurci dans son âme les bienfaisantes clartés : le retour à la régularité de la vie ne tarda pas à dissiper les nuages et à raviver les saintes croyances. Déjà, pendant les longues négociations du mariage, il avait commencé à rentrer en lui-même, à s’humilier de ses fautes, et à faire de bonnes œuvres pour obtenir le succès de ses démarchés. En 1484, il avait établi à la Flèche une maison du tiers-ordre de Saint-François ; en 1487, il fondait à perpétuité, dans l’église de Notre-Dame d’Alençon, une grand’messe quotidienne en l’honneur de l’Immaculée Conception. Marguerite n’eut pas