Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/54

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
40
MARGUERITE DE LORRAINE

de peine à obtenir d’un tel prince un retour complet aux préceptes de la religion. Les volontés des deux époux s’associèrent sans effort pour travailler au bonheur de leurs sujets ; leurs exemples firent sensation dans le pays ; les seigneurs les imitèrent ; les bourgeois et les ouvriers ne tardèrent pas à en ressentir la salutaire influence.

L’allégement des impôts, la bonne administration de la justice, le respect et la liberté de l’Église constituent trois éléments essentiels de la prospérité publique : tels furent les bienfaits que les nouveaux époux voulurent procurer aux habitants de leur duché.

Les malheurs du passé léguaient au présent de sérieux embarras ; des dettes considérables grevaient les domaines de la mai-