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CHAPITRE II

troublé cette précieuse harmonie. Le duc se prêta de bonne grâce aux combinaisons proposées pour la rétablir. Les règles de la discipline furent remises en honneur, les lois de l’obéissance furent mieux observées ; les ordres religieux, encouragés et soutenus vinrent en aide aux efforts des prêtres séculiers, et tout sembla préparer à la foi de nouvelles conquêtes.

Marguerite, de son côté, ne négligeait aucune occasion de propager la connaissance de la doctrine chrétienne. Elle travaillait de tout son pouvoir à développer les associations qui réunissent sous le patronage d’un saint les ouvriers d’une même profession. Ces confréries étaient nombreuses dans le duché d’Alençon ; on en comptait dix dans