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MARGUERITE DE LORRAINE

une maternelle sollicitude sur toutes les personnes attachées à son service. Elle éloignait d’elles toutes les occasions de chute, les préservait des dangers de l’oisiveté, employait ses demoiselles aux ornements d’église, et ses pages à divers travaux appropriés à leur âge. Chaque soir, elle réunissait tout le monde pour la prière, la lecture de piété et l’explication de la doctrine chrétienne. « Quand elle allait à Paris, dit le P. Duhameau, on reconnaissait les gentilshommes de sa maison à leur vertu extraordinaire plutôt que par autres marques ou livrées. Quant aux dames de sa cour, ce sera assez de dire pour leur recommandation que celles qui sortirent de chez la duchesse pour prendre parti au monde, y demeurèrent comme des