Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
59
CHAPITRE III

religieuses, et que celles qui entrèrent en religion y moururent comme des saintes. »

Marguerite avait de l’initiative pour entreprendre les réformes, de la persévérance pour les mener à bonne fin, de l’ordre pour leur assigner le temps et le rang convenables. Elle savait conduire de front les affaires les plus diverses et parfois les plus délicates.

Désireuse d’améliorer la législation en vigueur dans le Perche, elle convoqua les trois états de ce comté, leur exposa les lacunes, les obscurités de la coutume du pays, et fit adopter une rédaction nouvelle plus conforme aux lois de l’équité. En même temps elle s’occupait des arts ; elle les encourageait à remplir leur mission, c’est-à-dire à populariser l’amour du vrai et du beau.