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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/78

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MARGUERITE DE LORRAINE

lières entretenaient des relations utiles à l’avenir de sa famille, et lui offraient l’occasion d’acquérir de nouveaux mérites. C’est à Paris qu’elle rencontra saint François de Paule. Cet illustre fondateur d’un ordre cher à l’Église, était sorti de son monastère d’Italie pour obéir au souverain Pontife, et s’était rendu en France, afin d’aider Louis XI à bien mourir. Charles VIII, admirateur de sa haute sagesse et désireux de pouvoir le consulter à loisir, lui avait fait construire un couvent dans le parc du Plessis, et y avait attaché des revenus suffisants pour nourrir ses austères religieux. Marguerite eut souvent recours aux conseils du saint, et trouva dans ses exhortations un nouveau moyen de progrès et de perfection.