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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/79

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CHAPITRE III

Ses séjours à la cour de France changeaient peu son genre de vie. Elle n’y modifiait ni la couleur ni la simplicité de ses vêtements. Là, comme dans ses états, elle ne portait ni soie, ni ornements, ni pierreries, ni bijoux. Sa journée se partageait entre les offices de l’Église, les exercices de piété, l’éducation de ses enfants, le soin des pauvres, la visite des malades et l’instruction de ses serviteurs. Son zèle ne se reposait pas ; toujours avide du salut des âmes, il sut intéresser la reine Anne de Bretagne au sort des filles repentantes, et la décider à leur ouvrir des refuges à Paris et plus tard dans les provinces. Cette œuvre, que Marguerite fonda elle-même dans son duché, préserva des rechutes de nombreuses