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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/82

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MARGUERITE DE LORRAINE

çon et le désir de leur faire respirer un air par l’avaient décidée à les établir au château de Mauves ; elle dirigeait elle-même leur éducation, allait souvent les voir, réglait le plan des études, et indiquait les ouvrages qui devaient passer sous leurs yeux. Elle attachait un grand prix au développement de leur intelligence ; mais elle s’étudait, avant tout, à former leur cœur, à cultiver le bon grain et à étouffer l’ivraie. Elle ne se faisait aucune illusion sur leurs défauts de caractère ; elle les corrigeait avec patience et fermeté. Elle avait de bonne heure habitué ses enfants à se confier en elle comme un malade en son médecin ; elle leur apprenait à réprimer leurs mauvais penchants, à gagner de l’empire sur eux-mêmes, et à