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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/83

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CHAPITRE III

substituer dans leur âme l’humilité à l’orgueil, le dévouement à l’égoïsme ; elle cultivait, avec une discrétion calculée, leurs dispositions charitables, et leur offrait la joie d’une aumône ou d’une visite de pauvres comme le prix et la récompense de leurs efforts. Elle les amenait à reconnaître que nos fautes sont nos vrais malheurs ; que la piété est la source du bonheur, et que les biens les plus dignes d’estime sont les dons de la grâce et de la sainteté.

« Mon fils, disait-elle à Charles, la plus grande gloire de ceux de votre qualité n’est pas d’avoir des hommes qui leur obéissent, mais plutôt c’est leur honneur et leur bien d’obéir à Dieu… Retenez-le, il faut aimer Dieu plus que toute chose. »