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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/84

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MARGUERITE DE LORRAINE

Une éducation si bien entendue porta ses fruits. Les années ne diminuèrent ni la docilité ni la déférence de ses enfants. Ils ne cessèrent pas un seul jour d’être la consolation de son veuvage. Quand il fallut songer à les établir, Marguerite, dans le choix des alliances, donna la préférence à celles qui lui semblaient offrir le plus de chances pour le salut.

Françoise, sa fille aînée, épousa en premières noces François d’Orléans, duc de Longueville, le perdit après sept ans de mariage, et ne conserva pas même l’unique enfant issu de cette union ; elle en contracta une seconde avec Charles de Bourbon, duc de Vendôme, et donna le jour à Antoine de Vendôme, roi de Navarre, père de Henri IV.