Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
75
CHAPITRE IV

Les revenus annuels de son douaire n’atteignaient pas, dans leur ensemble, le chiffre de vingt mille francs. Malgré la valeur de l’argent à cette époque, c’était une somme minime, relativement au rang de la princesse ; elle lui suffit cependant pour accomplir des merveilles. Marguerite la divisa en trois parts : un tiers dut couvrir les dépenses de sa personne et de sa maison ; un autre tiers fut destiné au soulagement des indigents ; le dernier tiers fut consacré à la fondation et au soutien des maisons religieuses.

Une entente remarquable présidait à la direction de sa maison ; la princesse ne dédaignait pas d’entrer dans de petits détails ; il s’agissait des intérêts de la charité, qui